« Mon problème… c’est le chocolat ! »
Cette phrase, je l’entends souvent en consultation. Elle est prononcée avec un mélange de gêne et d’amusement, parfois même avec un soupçon de culpabilité. Pourtant, le chocolat n’est pas un ennemi. Ce qui pose réellement question, ce n’est pas l’aliment en lui-même, mais plutôt la relation que l’on entretient avec lui.
Le chocolat devient un « problème » lorsqu’il est associé à des interdits, à des injonctions, ou à une peur de perdre le contrôle. Or, il est possible de le réintégrer dans une alimentation équilibrée et apaisée, sans frustration, sans excès, et surtout, sans culpabilité.
Le chocolat n'est pas un problème !
En quoi manger du chocolat est un problème ?
Le cacao est source de magnésium, minéral qui permet de lutter contre le stress et la fatigue.
Le chocolat est riche en antioxydants (les flavonoïdes) qui permettent de lutter contre le vieillissement cellulaire.
Le chocolat est un aliment riche en potassium. Ce minéral permet notamment de réduire la tension artérielle.
Il contient également des tryptophanes (des acides aminés) qui transmettent de la sérotonine à l’organisme. La sérotonine joue un rôle important sur l’humeur. Manger du chocolat est donc source de réconfort et bien-être.
Finalement, le chocolat a de nombreux bienfaits. Il a certes une densité énergétique importante mais, il n’est pas mauvais pour la santé. Ecouter sa faim hédonique (qui fait appel à nos sens, à notre gourmandise) est importante pour justement, éviter la frustration. Le chocolat, comme tous les autres aliments, à sa place au sein de l’équilibre alimentaire.
Mon conseil : ne diabolisez pas les aliments. Mangez du chocolat dès que vous en ressentez l’envie ! Choisissez le de qualité et surtout, privilégiez celui qui vous apporte le plus de plaisir gustatif (au lait, noir, au praliné, à l’orange, aux noisettes etc.).