Aimer son corps…ou pas !

La réponse est non ! Non, nous ne sommes pas obligées d’aimer notre corps.

Depuis plusieurs années maintenant, un mouvement s’est démocratisé : le « body positivisme ». Un message : accepter son corps tel qu’il est, avec toutes ses caractéristiques. En soi, l’idée est plutôt pas mal ! Nous voyons enfin de vrais corps sur les réseaux sociaux, les défilés de mode (pas assez néanmoins dans ce secteur)et, sur les magazines.

Cependant, certaines personnes n’arrivent pas à suivre ce fléau. Le « body-positive » peut paraître comme une injonction : celle d’aimer un corps dans lequel on se sent mal. C’est limite…culpabilisant !

A plusieurs reprises, j’ai demandé à mes patientes de me décrire en quelques mots leurs corps. Âmes sensibles, s’abstenir…Les voici : « souffrance », « poids », « prison », « mal-être », « bouée », « baleine », « affreux ». Des termes durs, lourds. Comment peut-on aimer son corps lorsque celui-ci est perçu ainsi ? Je comprends que ce corps qui a été chamboulé, marqué, tu ais du mal à l’aimer et, à l’accepter.

Pour autant, es-tu obligée de le détester ? Penses tu qu’il serait envisageable de trouver un juste milieu ?

Prendre conscience de son corps…

Et si, tu faisais ce petit exercice de conscience ?

Prend le temps d’observer ton corps, de façon neutre, durant une activité plaisante ; une balade, un câlin, une activité physique, un moment de calme etc. Observe le, sans jugement aucun.
Laisse les pensées en lien avec l’aspect visuel de ton corps passer… Concentre toi seulement sur les ressentis, agréables, intérieurs et extérieurs que tu perçois.

Quels sont-ils, ces ressentis ? Peut-être as tu senti la chaleur du soleil se poser sur ton visage ? As tu remarqué comme ton corps se met en mouvement ? Ton souffle qui s’accélère et, décélère lorsque tu pratiques du sport ? Les mains qui caressent ? Le sourire qui s’élargit sur ton visage ?

Ce corps qui ne te veut pas de mal…

Ton corps n’est pas que gras, vergetures et cellulite etc., il est tellement plus, bien plus.
Qu’en penses tu ? Es tu prête à essayer de changer ta paire de lunettes pour mieux voir tout ce que ton corps est capable de faire, ressentir, percevoir ?

Tu n’es pas obligée de l’aimer ce corps mais, tu peux, peut être essayer d’en faire un allier ? Et qui sait, un jour, peut-être, il deviendra ton ami.

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