Quand les injonctions nous mènent la vie dure…

De retour parmi vous après quelques mois d’absence ! L’écriture m’avait manqué…Aujourd’hui, je te propose un article sur les injonctions !

Les injonctions, qu’est-ce que c’est que ça encore ?

Depuis quelques mois, j’étais parasitée par mes pensées :  « il faut que je propose plus de créneaux aux patients afin qu’ils n’attendent pas trop longtemps », « je dois m’occuper plus de mes enfants », « je dois finir rapidement cette formation », « il faut que je reprenne le sport parce que j’ai pris du poids » etc.…

STOP, on arrête cela !

On rembobine ! Deux termes me dérangent dans ces phrases : « je dois » et « il faut » (ok ça fait 4 mots, je te vois venir).

Les injonctions, c’est cela !

Personnellement, ça me décourage, ça m’oppresse et, ça me créé une charge mentale. J’avoue que parfois avec mon cerveau on mène un dur combat ! Toi aussi ? Tout cela a généré du stress pour moi… et hop, le cercle vicieux était en marche : mauvaise qualité de sommeil, alimentation négligée (les diététiciennes n’ont pas une alimentation parfaite, je te rassure), mauvaise estime de moi et j’en passe.

Mes conseils pour limiter l’impact des injonctions

– Note toutes les injonctions qui te passent par la tête pendant quelques jours puis, pose toi les questions suivantes : « pourquoi ? » , « qui m’impose cela ? ». Est-ce ton éducation, la société ? Retrouve ton pouvoir de décision : plutôt que de dire « je dois faire du sport sinon je vais grossir » dis « je souhaite faire du sport parce qu’être en bonne santé est important pour moi ». Entraine ton cerveau à avoir des pensées positives. A ce sujet…

Travaille tes pensées parasitaires : « il faut que j’arrête de manger ce type d’aliment, je vais finir comme une grosse vache ».Ton esprit déforme la vision de ton corps et engendre un évitement (suppression d’un aliment dans ce cas là). Pourtant, il s’agit là d’une simple pensée et non, d’une vérité absolue. Penses tu que cette pensée t’est bénéfique ? Utile ? Je t’invite à visualiser l’océan dans ces moments-là :  ta pensée arrive telle une vague, que tu vas accueillir, sans jugement aucun. Si elle ne t’est pas bénéfique, laisse là repartir vers l’horizon. N’hésite pas à relire mon article, ici, à ce sujet.

– Utilise la matrice d’Eisenhower (article intéressant ici) : elle te permet d’apprendre à prioriser et, à déléguer. Personnellement, c’est mon conjoint qui m’en a fait part après avoir remarqué la charge mentale qui pesait sur mes épaules à tout vouloir « bien faire ». Depuis, elle m’aide régulièrement dans mon quotidien.

Prends du temps pour toi parce que tu le mérites ! Cela peut passer par du yoga, une préparation culinaire, la lecture d’un roman, un restaurant avec une amie, un bain chaud et même, regarder une série, allongée sur le canapé. Je précise que s’accorder une pause n’est pas égoïste. C’est nécessaire et bénéfique.

Et le lien entre les injonctions et l’alimentation dans tout ça ?

Et bien figure toi qu’il y en a un ! Ces injonctions, qui peuvent être source de stress, de mauvaise estime de soi, de pression, peuvent influencer ton comportement alimentaire. L’apparition de troubles du comportement alimentaire (TCA), comme l’alimentation émotionnelle ou l’hyperphagie par exemple. N’hésite pas à faire un tour sur page Instagram ou ma page Facebook pour découvrir plus d’articles et exercices à mettre en pratique dans ton quotidien !

Et maintenant, prêt à affronter tes injonctions ?

Sois patient. C’est la clé de la réussite. Travailler ses pensées, ses troubles du comportement alimentaire (TCA), ses émotions, le regard sur soi etc. peut prendre des mois, des années. Pour ma part, c’est un travail de longue haleine. Sache que même nous, professionnels de santé, avons parfois (souvent), besoin de travailler sur nous. Il n’y pas de honte à demander de l’aide.

Les injonctions Erika Rouer Diététicienne

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Erika Rouer
Diététicienne Nutritionniste
Spécialisée dans les troubles du comportement alimentaire

N° Adeli : 419 500 632
N° Siren : 817 599 202

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